Thursday, September 3, 2020

31 août 2020

 On se réveille, petit déjeuner et (mauvais) café dans la chambre avant de partir direction Johnston Canyon! Habituellement c'est l'un des endroits les plus populaires dans la région de Banff, mais en raison du covid ils ont décidé de fermer la route qui permet d'y avoir accès. L'alternative selon Parc Canada est soit de s'y rendre à vélo ou en marchant, ce qui est quand même un bon 25 km de marche à partir de la ville de Banff (on s'entend qu'aller-retour c'est 50km sans faire la randonnée pour laquelle on se déplace, ce qui est très peu réaliste). En faisant mes recherches, je constate par contre qu'il semble y avoir un stationnement à l'autre extrémité donc on s'y rend quand même tôt et effectivement on peut stationner là et raccourcir la marche à 6km, donc environ 1h20. C'est donc ce qu'on fait et la route pour marcher est très belle et on est presque seuls. Arrivés au Canyon, le chemin est assez étroit donc on peut comprendre qu'avec la distanciation sociale ils aient voulu dissuader les gens de s'y rendre en troupeaux! 

Premier constat, l'eau du canyon est tellement belle et claire! Partout l'eau est très propre ici et absolument transparente. Peut-être parce qu'elle est tellement glacée? On continue notre chemin pour aller voir les deux chutes d'eau qui sont assez impressionnantes et très puissantes! On mange notre lunch près de la deuxième chute et on rencontre Bernard, un petit chipmunk qui clairement a déjà été nourris par des personnes avant. On décide ensuite de poursuivre notre chemin jusqu'aux Ink Pots, un endroit qui nous apparaît overrated mais tout le monde dit que c'est « Spectaculaire ». La pente est assez raide et on croise ce que l'on pense être de la merde d'ours en chemin, donc on est quand même un peu sur nos gardes. Finalement (et avec l'expérience acquise), ce n'était probablement pas d'un ours mais vaut mieux être plus prudent que pas assez! Arrivés aux Ink Pots, c'est en fait environ cinq flaques d'eau bleu-vert-ish dans lesquelles il y a un échange d'eau dans le fond de ce que je comprends, et ça fait des mouvements en forme de cercle au fond des flaques. C'est pas laid, mais ça ne valait pas le hype. Par contre, les montagnes autour sont superbes et on est dans une genre de vallée, donc l'endroit est quand même bien, même si ça ne vaut pas le détour.

On se remet en route et à l'aller on avait remarqué un embranchement de chemins qui, selon nos calculs, nous feraient redescendre par un autre chemin que les chutes, mais nous sauverait une vingtaine de minutes de marche sur la route. Tant qu'à repasser deux fois au même endroit et si on peut s'éviter du temps, pourquoi pas! On analyse la map et détermine qu'on devra prendre un chemin vers la droite à deux reprises lors de futures de croisées de chemin, que nous ne verrons finalement pas car les chemins étaient discutables donc on fait un petit détour mais c'est quand même pas si pire. Par contre, on ne croise pas un chat car le chemin semble assez peu emprunté, mais on croisera ce qui s'avère être une vraie crotte d'ours cette fois-ci... La différence? C'est la saison des baies donc les crottes d'ours ont une couleur rougeâtre et sont remplies de petites graines non digérées. Assez difficile à manquer ou à confondre avec une crotte normale! C'est donc un peu stressés que nous terminons la randonnée, car voir une crotte mais pas l'ours, on se demande toujours où il peut bien être. Mais finalement, on ne l'a pas rencontré!

Un bon vingt kilomètres de marche dans une journée nous semble suffisant et on détermine que c'est assez pour aujourd'hui - on rentre se doucher à l'hôtel et on va manger dans un restaurant mexicain très très bon avant d'aller dormir. À demain!

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